jeudi 24 avril 2008

il éait 1x

il était 1x vidéo présentée au bbb centre régional d'initiatives pour l'art contemporain ( http://www.lebbb.org/ ) lors de cycle "sonorité" - Toulouse (2006)
La première étape de mon travail est la réalisation d’une vidéo sonore mettant en scène le déroulement chronologique d’une journée et son lot de petites actions quotidiennes.  

A partir de cette vidéo, j’ai entrepris d’isoler chaque action et le bruit qui lui correspond. La bibliothèque d’échantillons sonores ainsi constituée me permettra de recomposer une bande son épurée qui reprendra en compte la temporalité de la vidéo d’origine mais où chaque action récurrente sera remplacée par un bruit générique.  

L'objectif est d'obtenir deux vidéos d'une durée totale de vingt quatre heures chacune. Cette synthèse d'un jour mis en boucle devient tout les jours. 

ces vidéos sont diffusés à l'aide de petits moniteurs en synchronisation avec la journée en cours.  

mardi 22 avril 2008

RoadMovies VRU-Bx & giratoire

 

Trois gamins sur la banquette arrière de la voiture. 
Sur la route des vacances le paysage défile. 
Le ronron du moteur, les lignes interrompues... on compte les voitures rouges.
Migration estivale ou pendulaires?
Au final la seule différence c'est la destination.
DEUX PETITES VIDEOS
La première c'est une ballade en circuit fermé sur le périphérique bordelais. 
Cette voie rapide urbaine permettant les transits journaliers est utilisée comme si il s'agissait d'une voie de circulation. cette circulation est inintérompue car les 30 minutes de vidéo tournent elles aussi en boucle.
La seconde vidéo est produite sur le même principe de mise en boucle. 

lundi 21 avril 2008

courant alternatif

A l'aide d'un petit patch produit pour le logiciel jMax de l'IRCAM, l'odinateur devient un variateur de fréquence. 
Le variateur est calé sur 50Hz
le caisson de basse diffuse le son de 50Hhs. A cette fréquence, la membrane du haut parleur est visiblement en mouvement. 
le camescope film l'image de la membrane en mouvement. la fréquence d'obturation du camescope est calée sur 1/50 de seconde  
Le vidéoprojecteur diffuse l'image du camescope. l'image semble figée

Vidéo projetée sur un ventilateur de table

Petite animation flash projetée sur un ventilateur de table
Les pales translucides laissent passer la lumière. une seconde image se forme au mur... 
première diffusion ESAC Tarbes 06

hyperbole

éléments d'une chaine hi-fi vue de face gravés sur trois vitres
"En effet, les audiophiles qui recherchent une forme de pureté musicale, ainsi que ... Sa finesse de restitution et son excellente transparenceproduit un son précis, clair et... Synthèse Haute-Fidélité .... enchanteur et étrange - parfois jusqu'à l'épure-, qui est sa marque de fabrique. .... de légéretée, de claretée, ou tout simplement de precision. .... Résultat décoiffant, qualité de la restitution sans comparaison ..." bla bla bla... 

chambre anéchoïque

J'ai sélectionné le pique de mousse acoustique le plus au centre de la photo d'origine.
c'est celui qui n'a pas de perspective. pas de perspective donc pas de volume.
sans volume l'écho n'est plus absorbée.
J'obtiens ce motif duplicable à l'infini. Comme un papier peint. Le résultat est une photo échelle 1 
imprimée sur papier brillant et placé sous verre
Avant accrochage des structures anechoiques.
Il y en a deux. elles fonctionnent par pair comme en stéréo.
La boite d'oeuf pour les adeptes du home studio

affiche publicitaire REVOLUTION

L'affiche fait 4x3 mètres.
C’est une composition de photos basse définition prises sur les ruines du bâtiment.
chaque élément a été isolé et copié/collé en fonction des plans d'origine du batiment. le résultat et cette affiche de 4x3 mètres au graphisme rappelant les simulations en image de synthèse.

Tryptique Révolution

               «La Forme d'une ville, on le sait, change plus vite que le cœur d'un mortel.» 
                                                                                             Julien Gracq, La Forme d'une ville
,  Corti (1985)

Cette installation vidéo fait partie d'un ensemble de travaux liés aux
rénovations de la cité Laubadaire à Tarbes.
Elle se présente sous la forme d'un triptyque diffusé à l'aide de
vidéoprojecteurs et moniteurs à tubes cathodiques.
Le son stéréophonique des trois vidéos entre en intéraction pour créer
un environnement sonore global.

Regarder autour de soi pour voir ce qu’il s’y passe.

Dans la frénésie d’une rotation sur soi-même, l’interaction entre l’oreille interne et la vision s’altère. L’équilibre et la perception visuelle s’estompent. La conception de l’environnement est remise en cause.

Dans ce jeux d’enfant qui se solde par une nausée, des séquences d’images se répètent sous la forme d’échos. Ces réminiscences viennent troubler la notion du temps. Passé et futur se mêlent au présent.




Un mur vidéo projeté sur toute la hauteur d'un mur. C'est un immeuble qui disparaît; Une volonté politique de détruire doucement; Une population nostalgique. 

Au pied du mur et aux deux extrémités du spectre.

Ce mur qui tombe au sol et le sol qui véhicule les frèquences en résultant. Sons graves en contrepoint des aigus destructeurs.




Restructurer l'espace à l'aide d'une nouvelle temporalité afin obtenir un espace circulaire. Un circuit fermé qui se dresse entre intérieur et extérieur. Un cloître, un couloir interminable qui dessert une multitude de chambres aux portes identiques. Cette boucle vidéo est idéalement diffusée dans un petit moniteur cathodique au bords arrondis pour renforcer la déformation produite par la focale.